Une centrale photovoltaique innovante
Au lieu-dit « Organabo » sur la commune de Mana, 10 000 panneaux photovoltaïques secondés par 10 000 kWh de stockage électrique alimenteront en électricité renouvelable l’équivalent de 6 400 Guyanais.
Ce projet, intitulé «Sable Blanc», d’un budget total de 10 millions d’euros, contribuera à l’autonomie énergétique du territoire et à la protection de l’environnement.
Voltalia Guyane, premier producteur indépendant d’énergie renouvelable du territoire, porte depuis 2008 le projet d’installation d’une centrale photovoltaïque à Mana. Les autorisations administratives ont été obtenues en 2019, et la construction de la centrale photovoltaïque a débuté en 2022, pour une mise en service en fin d’année.
Pour associer les Guyanais au projet de centrale, un financement participatif d’un montant de 570 000 euros est recherché auprès des résidents du territoire.
L’Ouest guyanais fait face à un contexte énergétique très sensible. Les moyens de production électrique sont peu nombreux et la majorité de l’électricité provient de Petit Saut ou des centrales thermiques de Kourou ou Cayenne.
Pour faire face à l’accroissement de la population, qui a doublé en 20 ans, et réduire le recours aux générateurs diesel à Saint-Laurent du Maroni, de nouveaux moyens de production d’électricité doivent y être installés. Le projet Sable Blanc répondra à un quart de l’objectif de programmation pluriannuelle de l’énergie à 2023. Il produira 50 % de la consommation électrique de la commune de Mana.
Historique
Etudes d’impact environnemental
Concertation
Enquête publique
Autorisations administratives
Obtention du permis de construire
Projet lauréat Appel d’offres
« CRE ZNI 4 »
Concertation
Préparation du site
Installation des modules
Installation du stockage
Installation des équipements électriques
Raccordement et mise en service
L'unité de stockage par batterie
L’unité de stockage intègre des batteries et des convertisseurs capables de décharger les batteries et de délivrer l’électricité sur le réseau.
Sa grande capacité et sa flexibilité opérationnelle lui permettent de stocker dans la journée l’excédent de production de la centrale photovoltaïque, pour le réinjecter sur le réseau à la tombée de la nuit.
Le système de stockage se présente sous la forme de 6 containers adaptés aux conditions tropicales. Chaque conteneur est divisé en deux salles, une salle de stockage et une autre de conversion. À l’intérieur de la salle de stockage, les cellules de stockage lithium sont assemblées enmodules, eux même rangés dans des baies interconnectées.
Les containers de stockage sont raccordés au réseau haute tension d’EDF via le poste source d’Organabo, voisin du site, comme la centrale photovoltaïque.
Les batteries CATL choisies pour le projet de sable blanc font appel à une chimie innovante Lithium-Fer-Phosphate et ne contiennent pas de cobalt, métal dont le procédé d’extraction est impactant sur le plan environnemental et social.
Conformément à la charte éthique de Voltalia, entreprise à mission, nos fournisseurs s’engagent à respecter des conditions environnementales et sociales de production conformes au respect des droits humains et à la protection de l’environnement.
Le stockage par batterie lithium est la technologie la plus adaptée techniquement au regard du mode de sollicitation. Le système permet de lisser en temps réel la production de la centrale lorsqu’elle dépasse les besoins du réseau électrique. L’énergie y est stockée en journée, avant d’être libérée de 19h à 21h, quand la consommation est la plus importante. 10 MWh, soient plus de deux heures de production de la centrale à pleine puissance, peuvent être ainsi libérées lors de la pointe de consommation du soir.
Les conteneurs de stockage électrique sont équipés de systèmes anti-incendie et d’organes de refroidissement extérieur pour maintenir les batteries à une température garantissant les conditions de fonctionnement optimal en climat tropical.
Une centrale respectueuse de son environnement
L’installation sur 5 hectares des panneaux solaires et des équipements de stockage a fait l’objet d’études environnementales poussées.
Les matériaux utilisés ont été choisis pour leur adaptation au climat tropical et seront réutilisés ou recyclés à l’issue de l’exploitation de la centrale
photovoltaïque, prévue pour au moins 25 ans.
Un bilan carbone extrêmement faible
La centrale de Sable-Blanc se démarque par un impact carbone particulièrement faible du fait du choix d’équipements vertueux.
Le projet efface l’empreinte carbone liée à sa fabrication après seulement 8 mois de fonctionnement, et produit ensuite une énergie 34 fois moins carbonée que la moyenne du mix électrique guyanais.
D’une puissance unitaire de 460 Wc, les panneaux choisis pour le projet Sable-Blanc bénéficient d’une technologie à couche mince fabriquée par la société First Solar, établie aux Etats-Unis. Les panneaux ne sont pas constitués de Silicium, un produit présent dans beaucoup de panneaux importés de Chine.
Ce sont à ce jour les modules moins carbonés de toute l’industrie photovoltaïque, avec un bilan carbone de 219,21 kg de CO2 par kWc installé.
Le facteur d’émission de la centrale, batteries incluses, est de 27,9 kg CO2 par MWh produit. Ces très bonnes performances sont à comparer au émissions moyennes de la production électrique en France, de l’ordre de 90 kg de CO2 par MWh produit, quand la moyenne guyanaise est de 958 kg de CO2 par MWh.
La centrale produira donc une électricité 34 fois moins carbonée que le mix énergétique guyanais.
La centrale permettra d’éviter l’équivalent l’émission de 6 088 tonnes de CO2 par an, soit le rejet de 2000 voitures effectuant une moyenne de 20 000 km par an. Sa production d’énergie renouvelable associée à son stockage réduira le recours aux groupes diesel qui sont aujourd’hui mobilisés pour alimenter la région en électricité.
La production électrique issue des panneaux et de leur stockage devient vertueuse sur le plan du bilan des gaz à effet de serre à partir du 8e mois de production.
Schéma de fonctionnement
Captée par les panneaux photovoltaïques, l’énergie solaire alimente le réseau électrique guyanais via le poste source d’Organabo. Lorsque la production d’énergie est excédentaire, l’électricité est stockée par les batteries, qui la restituent quand la demande est forte, à la tombée de la nuit.
Voltalia exploite depuis 2020 sur le site de Mana une plateforme de stockage de 10,5 MW, d’une capacité d’injection de 11,4 MWh.
Cette unité construite et entretenue par Voltalia, est pilotée par EDF au service du réseau électrique guyanais. Depuis sa mise en service, elle a permis d’éviter plusieurs dizaines de délestages majeurs (black-out) de Cayenne à Saint-Laurent, en soutenant le réseau.
L’énergie photovoltaïque fait partie des moyens de production d’électricité les moins émetteurs de gaz à effet de serre. Bénéficiant d’une production d’électricité régulière et prévisible, les panneaux photovoltaïques remboursent l’énergie qui a été nécessaire à leur construction en moins de 16 mois.
Selon le GIEC, l’énergie solaire est le principal facteur de décarbonation d’ici 2030, avec un potentiel d’économie de CO2 de 4,5 Gigatonnes. L’énergie photovoltaïque, aujourd’hui la plus installée dans le monde, est notre allié principal dans la lutte contre le changement climatique.
Chiffres clés
10,5
millions d’euros investis
570 000 euros de financement participatif local recherché
4 900 MWh
d’énergie renouvelable annuelle
50 % de la consommation électrique de la commune de Mana
10,6 MWh
de stockage batterie
5 MW de puissance soient 2 heures de stockage à pleine puissance
5 MW
de puissance photovoltaique
Soit l’équivalent de la consommation domestique de 6 400 Guyanais & 10 980 panneaux solaires
27,9 KG CO2
par MWh produit
Facteur d’émission de la centrale, batteries incluses
5 ha de superficie sur un
terrain sans potentiel agronomique
25 ans de durée de vie
Un projet participatif
Voltalia a fait le choix d’associer les Guyanais au financement de son projet en proposant une opération de financement participatif exclusivement aux résidents du territoire.
- 570 000 euros recherchés
- 40 % des fonds propres proposés à l’investissement participatif
- 20 € d’investissement minimum
- Actions non cotées
- Réservé exclusivement aux résidents de Guyane
- 40 % des fonds propres ouverts au financement
La collecte est réservée à tous les citoyens qui justifient d’une attestation de domicile de moins de 3 mois sur le territoire. Le montant minimum d’investissement est fixé à 20 €, sans limite de plafond. Les détails techniques et financiers sont accessibles sur la plateforme internet de
Lendopolis, à l’adresse suivante : https://www.lendopolis.com/projet/parc-solaire-de-mana
Le financement participatif permet à des particuliers de se regrouper pour financer un projet ou une entreprise.
En France, le financement participatif est un secteur régulé depuis 2014 par les autorités, notamment l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), et reconnu comme utile par le Ministère de la Transition Énergétique (MTE), qui a créé un label destiné à en promouvoir l’usage : le label “Financement Participatif pour la Croissance Verte” (FPCV).
Lendopolis est une plateforme d’investissement participatif dédiée aux énergies renouvelables, créée en 2014 et filiale à 100% de La Banque Postale depuis 2017. Lendopolis met en relation des porteurs de projets et des citoyens soucieux de placer une part de leur épargne dans des projets liés à la transition énergétique (financement de centrales solaires, parcs éoliens par exemple). Plus de 170 millions d’euros ont été collectés sur la plateforme à ce jour, pour près de 560 projets financés. 47 millions d’euros ont d’ores et déjà été remboursés aux prêteurs, dont plus de 9 millions d’euros en intérêts.
L’attention du souscripteur est attirée sur les risques que comporte un investissement dans ce type de société. Les risques afférents au projet sont notamment le risque de perte partielle ou totale de l’investissement, le risque d’absence de liquidité de l’investissement, le risque lié à l’absence de rescrit fiscal relatif au bénéfice d’une déduction d’impôt le cas échéant.
Voltalia propose aux Guyanais de devenir co-actionnaires du parc Sable-Blanc. Un financement participatif est proposé sous forme d’actions non cotées, en partenariat avec la plateforme spécialisée Lendopolis, filiale de La Banque Postale.
PROPOSER AUX HABITANTS DE FINANCER LE PARC
Les investisseurs Lendopolis deviendront co-actionnaires du projet, à hauteur de 40%, par l’intermédiaire de la société Horizon Photovoltaïque 41. Le groupe Voltalia détiendra lui 60% du capital du projet.
La société de projet Sable Blanc Solaire Energie, propriétaire de la centrale, réalisera une augmentation de capital d’un montant de 570 K€ afin de financer en partie la construction et la mise en service du projet.
La société Horizon Photovoltaïque 41, créée avec pour unique objectif de permettre aux investisseurs de prendre part au financement du projet via Lendopolis, souscrira ainsi à l’augmentation de capital de Sable Blanc Solaire Energie.
Un projet ancré dans le territoire Guyanais
La production d’énergies renouvelables représente également un levier de croissance économique pour le territoire guyanais. D’ici à 2023, l’Ademe estime que les énergies renouvelables, toutes technologies confondues, créeront +500 emplois pérennes et non délocalisables.
Voltalia a assuré le développement, la construction et l’exploitation et la maintenance de ce projet. Il fait appel en priorité à des entreprises du territoire pour la réalisation de ce projet, qui a mobilisé les compétences de plus de 30 personnes en Guyane.
- L’équipe projet de Voltalia Guyane, basée à Rémire Montjoly, a assuré le développement et le suivi du projet. L’équivalent de six personnes ont travaillé à temps plein au développement du projet Sable-Blanc.
- Les études environnementales ont fait appel aux bureaux d’études Naturalia Environnement et Biotope, basés à Rémire Montjoly et Cayenne. Deux spécialistes de l’environnement tropical ont travaillé sur ce dossier depuis 2017.
- La maîtrise d’oeuvre du chantier a été gérée par Voltalia. Elle a mobilisé 20 emplois pendant 12 mois à Mana.
- La maintenance du parc sera assurée par les équipes de Voltalia en Guyane, qui emploie 30 personnes pour la maintenance des centrales de la société. Deux techniciens seront dédiés à la maintenance de Sable-Blanc.
Le projet “Sable-blanc” a été porté dès son origine par la commune de Mana et son implantation décidée en concertation avec les collectivités locales et les habitants.
Voltalia a développé le projet en collaboration avec les élus locaux, les acteurs économiques du territoire et les riverains. Plusieurs dizaines de réunions ont été organisées avec les acteurs du territoire permettant la réalisation d’un projet partagé et soutenu par tous.
Les collectivités bénéficieront de multiples retombées financièresvia les différentes taxes, notamment 14 000 € annuels au titre de l’IFER (Impôt Forfaitaire sur les Entreprises de Réseaux), répartis entre les communes, communautés de communes et département.
L'Énergie en Guyane
Disposant d’un réseau électrique indépendant, la Guyane doit relever le défi d’une production intégralement renouvelable à l’horizon 2030.
L’énergie photovoltaïque répondra pour un tiers à cet objectif ambitieux.
La Guyane française est la seule zone non-interconnectée (ZNI) continentale : toutes les autres sont insulaires. Le territoire n’est pas connecté aux réseaux des pays limitrophes et fonctionne en totale autonomie. Selon les objectifs fixés par la loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) de 2015, la Guyane comme toutes les autres ZNI devra s’approvisionner en énergie avec ses propres ressources d’ici à 2030.
Le réseau électrique guyanais est principalement organisé le long du littoral. Dans les communes de l’intérieur, près de la moitié des logements ne sont pas électrifiés.
La croissance de la population guyanaise, l’électrification des usages avec notamment l’arrivée des véhicules électriques et l’abandon des hydrocarbures impose le développement de sources d’électricité renouvelables.
La Guyane produit 940 GWh d’électricité. Le barrage hydroélectrique de Petit Saut (mis en service en 1994) produit à lui seul 50 % de l’énergie consommée annuellement sur le territoire. Le photovoltaïque contribue à hauteur de 6 %, et la biomasse de 6%. Plus de 30 % de l’électricité produite provient de sources fossiles. Première région de France en électricité renouvelable, avec 70 % de son mix, la Guyane importe environ 80 % des ressources énergétiques qu’elle consomme, principalement des hydrocarbures.
Le système électrique du littoral dessert 88 % de la population sur la bande côtière allant de Saint-Laurent-du-Maroni à Kourou et Cayenne. Dans l’ouest Guyanais, le réseau électrique est soumis à de fortes tensions. L’implantation du projet à Mana permettra de renfor cer le réseau électrique.
Les énergies renouvelables, associées à des solutions de stockage, à l’instar du solaire photovoltaïque et des batteries lithium, sont un moyen efficace pour assurer la sécurité et l’autonomie énergétique de la Guyane.
Proximité de l’équateur oblige, le rendement des centrales photovoltaïques est exceptionnel en Guyane, notamment à Mana. Le territoire bénéficie d’un gisement solaire de 4,6 et 5,1 kWh/m²/jour, qui peut atteindre jusqu’à 7 kWh/m²/jour. À Marseille, ville la plus ensoleillée de métropole, il est en moyenne de 4,2 kWh/m2/jour.
Les 10 980 panneaux solaires de la centrale de Sable Blanc Solaire produiront 4900 enb P90 Mw/h par an ce qui correspond à la consommation électrique de 6 400 guyanais.
Pionnier de la transition énergétique en Guyane
Producteur indépendant d’énergies renouvelables créé en Guyane en 2005, Voltalia a mis en service des centrales biomasse, photovoltaïque et hydroélectrique, faisant de la société le premier producteur indépendant d’électricité du territoire avec à date environ 10% de part de marché.
Voltalia est un opérateur multi-énergies qui développe, construit et exploite des centrales de production d’électricité à partir d’énergies renouvelables. Voltalia est une société de droit français cotée en bourse sur le marché réglementé d’Euronext. Voltalia est cotée sur le marché réglementé d’Euronext Paris, compartiment A (FR0011995588 – VLTSA) et fait partie des indices Enternext Tech 40 et CAC Mid & Small.
Le groupe fait également partie du Gaïa-Index, un indice pour les valeurs moyennes socialement responsables. L’entreprise est détenue majoritairement par la société Voltalia Investissement qui appartient à la société Alterbiz, contrôlée par la famille Mulliez. Voltalia opère 1,3 GW dans 22 pays. La société est notamment présente en Guyane française, au Brésil, en France Métropolitaine et en Afrique.
Voltalia emploie 62 salariés en Guyane, les bureaux de développement sont basés à Rémire Montjoly et les équipes d’exploitation interviennent de Cacao à Mana.
Le réseau électrique guyanais est principalement organisé le long du littoral. Dans les communes de l’intérieur, près de la moitié des logements ne sont pas électrifiés.
La croissance de la population guyanaise, l’électrification des usages avec notamment l’arrivée des véhicules électriques et l’abandon des hydrocarbures impose le développement de sources d’électricité renouvelables.
Voltalia est présent depuis sa création sur le continent sud-américain. Hormis la Guyane française, la société opère aujourd’hui principalement dans deux pays, le Mexique et le Brésil, totalisant 933 MW de puissance en exploitation ou en construction, soit plus des deux-tiers du portefeuille du groupe (1,3 GW). Avec 5,1 GW supplémenaires en développement, le continent sud-américain concentre 60 % du portefeuille de projets du groupe Voltalia.
Guyane, berceau de Voltalia
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